Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides. Elle pourrait
raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle où
elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses
dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu'elle n'a pourtant
jamais vu, obsession qui lui a valu de se coincer la main dans sa boîte aux
lettres en espionnant un mystérieux courrier...
Mais tout cela n'est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu'elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret. Poussée par une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu'à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons- nous fait le truc le plus idiot de notre vie ?
Je dois reconnaître que je suis d’accord avec Julie, l’héroïne de Demain j’arrête : le bonnet péruvien est décidément un accessoire qui ne va à personne. Si en plus, vous le combinez à une paire de lunettes qui vous fait ressembler à une grosse mouche coiffée d’un couvre-chef douteux, et que vous suivez, pour aider votre meilleure amie, un beau jogger aux allures d’espion-terroriste-voleur de haut vol au volant d’une voiture qui a du mal à ralentir sous peine de devoir la pousser, vous avez les ingrédients de ce roman qui va vous arracher des rires gênants si vous vous trouvez dans un lieu public ou que votre conjoint essaye désespérément de dormir… Attendez-vous à devoir vous justifier !
Mais tout cela n'est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu'elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret. Poussée par une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu'à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons- nous fait le truc le plus idiot de notre vie ?
Je dois reconnaître que je suis d’accord avec Julie, l’héroïne de Demain j’arrête : le bonnet péruvien est décidément un accessoire qui ne va à personne. Si en plus, vous le combinez à une paire de lunettes qui vous fait ressembler à une grosse mouche coiffée d’un couvre-chef douteux, et que vous suivez, pour aider votre meilleure amie, un beau jogger aux allures d’espion-terroriste-voleur de haut vol au volant d’une voiture qui a du mal à ralentir sous peine de devoir la pousser, vous avez les ingrédients de ce roman qui va vous arracher des rires gênants si vous vous trouvez dans un lieu public ou que votre conjoint essaye désespérément de dormir… Attendez-vous à devoir vous justifier !
Même si j’ai préféré Complètement Cramé, Demain j’arrête est
indéniablement une lecture qui fait du bien. Tout y est donc, l’humour
évidemment, les beaux sentiments, une belle écriture… Gilles Legardinier est
très doué pour ce type de roman, et fait preuve dans celui-ci d’une sensibilité
toute féminine pour se glisser dans la peau de Julie alors qu’elle nous raconte
la pire chose qu’elle a pu faire. Sensibilité, certes, mais sans moquerie. Cela
va même plus loin, le pire de ce que l’on serait même capable de faire pour l’autre
acquiert même des lettres de noblesses chez Legardinier. Ce qui aurait été
tourné en dérision, pour ne pas dire ridiculisé par d’autres, semble tout à fait
normal chez lui. Vous coincer la main dans la boîte à lettres de votre nouveau
voisin alors que vous essayez de voir quel type de courrier il reçoit ?
Normal… Bidouiller votre ordinateur pour que ledit voisin vienne le réparer, et
que cela finisse en catastrophe nucléaire (ou presque !) ? Eh bien
quoi ? Et j’en passe…
Parce qu’il faut bien le dire,
Julie, ça aurait pu être moi, ou vous. Julie, c’est ce que nous sommes au fond
de nous, les inhibitions en moins. Julie ose. Elle vit, et assume.
Un bon roman avec des accents de
liberté pour lutter contre la tristesse de notre hiver. Mais surtout, un bon
roman pour se réconcilier avec le genre humain tant il donne envie de côtoyer
ses personnages. Et promis, je n’achèterai pas de bonnet péruvien, même si ça
tient chaud aux oreilles !