Griffin
Hancock est le bassiste un peu bad boy des D-Bags, le groupe le plus
chaud du moment.
Il
a tout ce dont il rêve : une grande maison, une belle voiture, une
magnifique famille. Malgré tout, cet homme sauvage et à l'ego
surdimensionné en a assez d'être dans l'ombre de Kellan Kyle. Il
estime être le meilleur et tout le monde devrait le savoir.
C'est
pourquoi lorsqu'une opportunité se présentera, Griffin n'hésitera
pas à la saisir. Le groupe n'est pas d'accord avec lui et il prend
alors une décision radicale : il quitte Seattle avec sa famille pour
retourner à L.A. pour y faire carrière seul.
Mais
le succès n'est pas aussi facile qu'il l'aurait pensé, et qu'il
pourrait avoir mis son couple en danger. Griffin expérimentera alors
l'adage : "On ne connait pas la valeur de ce que l'on possède
avant de tout perdre ".
Faire
un tome sur Griffin était un pari assez ambitieux. Dans la saga
Thoughless, Griffin est aussi attachant qu’exaspérant, et je craignais que ce
cocktail qui fonctionne très bien pour un personnage secondaire
ne me lasse quand ce dernier serait mis au
centre du récit. J'ai assez répété combien j'aime cette saga (mon
soupiromètre s'active rien qu'en pensant à Kellan), découvrir
Griffin était donc une pierre nécessaire à l'édifice (chroniques dudit édifice ici, ici, ici ou encore ici), même si je
dois avouer que j'avais un peu peur que ce tome ne rende l'édifice
branlant.
La
dernière page tournée, je suis agréablement surprise :
c'était une lecture décidément très savoureuse et même si je
n'ai pas vibré autant que pour le tome qui concerne Kellan (oui,
d'accord, je radote, je sais, mais quand même, je me demande qui va
pouvoir détrôner Kellan !), j'ai vraiment apprécié de
découvrir l'histoire d'un Griffin fidèle à lui-même mais qui est
capable d'évoluer pour le bien de sa famille.
Il
faut bien le dire, dès les premiers pages, Griffin est... Griffin.
Egocentrique, narcissique, égoïste, tête à claques, mais aussi
profondément amoureux d'Anna et de la famille qu'il a créée avec
elle. L'on sent dès les premières lignes qu'il n'y a qu'avec eux
que son armure de crétin mégalo tombe, laissant entrevoir ce qu'il
peut devenir.
Bien
sûr, ce tome suit les schémas classiques de l’ascension, la
chute, la rédemption. Il pouvait difficilement en être autrement
avec les bases posées par l'auteur dans les volumes précédents.
Schéma classique, mais efficace et assez bien réussi. Griffin ne
deviendra jamais un Kellan, il garde son identité tout au long des
pages et c'est finalement beaucoup mieux comme ça.
Autre
point positif, on retrouve les membres du groupe et on les voit
évoluer, trébucher et le mot "famille" prend tout son
sens dans cette histoire. C'est une vision assez idéaliste des
relations humaines, -Griffin n'est rien sans les D-Bags, et les
D-Bags ne sont rien non plus sans lui, mais j'aime bien les visions
idéalistes et j'aime bien les belles histoires, alors cela me
convient complètement, surtout en ces temps sombres que nous vivons.
Par
contre il y a un gros point noir pour moi, un énorme point noir
d'ailleurs, aussi grand que l'Everest. Il n'y a pas assez de Kellan
(et de Kiera) dans ce tome... Comme ça ce n'est pas un tome sur eux?
Ah oui, c'est vrai... Pardonnez-moi, je divague un peu, la faute à
mon soupiromètre... Bon, finalement, ce n'est pas un point noir
étant donné qu'ils sont présents eux aussi, c'est juste un regret
de la fan pas vraiment objective que je suis.
Ce
tome me confirme finalement une chose, S.C. Stephens est une auteure
que j'aime beaucoup et je me jetterai sur ses prochains romans sans
hésiter...
J'ai hâte de le lire, Griffin est un personnage qui m'a toujours attiré, j'ai envie de le connaître plus mais il ne détrônera jamais Kellan, impossible!
RépondreSupprimerJe crois que ça va être très dur de détrôner Kellan!
SupprimerC'est toujours compliqué quand on prefere un couple et que finalement meme si c'est autres sont très bons on attend toujours de revoir ceux qu'on aime le plus
RépondreSupprimerC'est exactement ça!
SupprimerTon soupiromètre active le mien, tu me donnes TRÈS envie de découvrir ce Kellan! :D))
RépondreSupprimer(il a de belles fesses au moins?) ha ha ha je blague! ^^
Et toute la série finalement...
Bises et bonne journée à toi Céline
Kellan a un popotin... OMG! lol
RépondreSupprimerTu sais bien que je scrute toujours ton soupiromètre (j'adore ce mot d'ailleurs !!!) avec la plus grande attention :D
RépondreSupprimerDès qu'il s'agit de Kellan et compagnie, mon soupiromètre a tendance à s'affoler! :)
SupprimerQuoi ? Tu es équipée d'un soupiromètre ? (je suppose qu'on n'en trouve pas chez Décathlon ;) )
RépondreSupprimerJ'espère pour toi qu'il est réglé sur le minimum... ;)
(tu finis par m'intriguer pour de bon avec cette série, je dois l'avouer)
Mon soupiromêtre est malheureusement hyperactif... Moralité, j'évite les romans gênants dans les lieux publics! :)
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