Coraline
vient de déménager et découvre son environnement, une étrange
maison qu'elle et ses parents partagent avec des voisins peu
communs : deux anciennes actrices et un vieux toqué éleveur de
souris savantes. "Je suis une exploratrice !", clame
Coraline. Gare pourtant : derrière la porte condamnée, un
monde magique et effrayant l'attend.
Lorsque
l'on pense conte de fées, on pense le plus souvent à Wall Disney et
aux contes pour enfants, en oubliant bien souvent que ceux-ci ont une
origine beaucoup plus adulte, et qu'ils arboraient souvent des
teintes terrifiantes. Les fées qui peuplaient ces histoires que l'on
se racontait le soir, autour d'une tablée, n'avaient souvent rien à
voir avec la fée Clochette. Elles se drapaient d'obscurité et c'est
cette version que j'ai retrouvée dans L'océan au bout du chemin. J'avais
adoré ce retour aux sources du conte, cet univers aux différentes
tonalités de nuit, qui affichait une candeur toute enfantine avec en
toile de fond une noirceur très adulte.
Naturellement,
j'ai voulu continuer l'aventure « Gaiman », et ai sorti Coraline
de ma PAL.
Ce
qui m'avait tant plu dans Un océan au bout du chemin est bel et bien
présent. La sensation de pénétrer dans un monde interdit, où se
mêlent fiction et réalité dans une mélodie envoûtante aux sonorités
parfois effrayantes.
Qu'y
a-t-il derrière cette porte ? Coraline s'ennuie, et il y a
cette porte, qui l'appelle, sérénade irrésistible. Alors, elle
l'ouvre. Et l'autre monde apparaît.
Je
suis sortie mitigée de cette lecture, j'ai choisi ce livre parce
qu'il était court. Je suis fatiguée, et un livre trop épais me
fait franchement peur en ce moment. C'est donc logiquement que je me
suis tournée vers ce petit livre. Mais malheureusement, les reproches
que je pourrais lui faire viennent précisément du fait qu'il soit si
court. L'histoire, simple, presque anodine aurait gagné à être
développée davantage, pour donner au récit cette tension qui lui
fait défaut. J'ai senti des ébauches de frissons devant les
« autres », mais ils n'ont pas dévalé mon échine. Tout
est allé vite, trop vite...
Malgré
cette critique, je n'en ai pas fini avec Neil Gaiman. Un livre auquel
l'on reproche d'être trop court en appelle obligatoirement d'autres
du même auteur.
Pour l'instant j'ai seulement lu L'étrange vie de Nobody Owens, un petit bijou ! Je l'ai dévoré d'une traite !
RépondreSupprimerJ'ai Coraline dans ma PAL, et j'ai très envie de le lire, avant de regarder l’adaptation. L'océan au bout du chemin est également une découverte que j'ai envie de faire !
L'étrange vie de Nobody Owens me tente beaucoup!
SupprimerOh... Ce livre continue néanmoins de me tenter :)
RépondreSupprimerJe pense qu'il faut se faire sa propre idée dessus! J'ai lu de bonnes critiques dessus!
SupprimerMerci de ton passage!
J'avoue que pour ma part, j'ai cessé de lire Nail Gaiman : malgré toutes les copines archi-fans, rien à faire, je n'accroche pas. Coraline est le dernier que j'ai lu... J'avoue que ce roman m'avait mise super mal à l'aise, je l'avais trouvé hyper glauque, donc du coup j'en étais sortie avec un état d'esprit plutôt bizarre, pas du tout ce à quoi je m'attendais avec un roman estampillé "jeunesse". ^^
RépondreSupprimerJe suis d'accord, la catégorie "jeunesse" n'est pas adaptée.
SupprimerJe n'ai pas lu le livre j'avoue mais j'avais beaucoup aimé le film. C'était assez intéressant.
RépondreSupprimerJe vais aller voir si je peux le trouver, suis curieuse!
SupprimerRien que la couverture pourrait me dissuader de le lire. Et vu ton avis, je pense que je ne loupe pas grand chose...^_^
RépondreSupprimerAhhh, la couverture... Vraiment ratée!
SupprimerJ'avais vu le film d'animation tirée du livre et je n'avais pas vraiment été convaincue, du coup, je ne pense pas lire le livre!
RépondreSupprimerJe le regarderai quand même, pour me faire une idée!
SupprimerJe n'ai pas encore vu le film d'animation mais je dois avouer qu'il me tente plus que le livre ^^
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