Lorsque
Niall, le frère de Max (héros de Beautiful Stranger, le bad boy anglais de la
finance et séducteur notoire à Wall Street) vit pour la première fois une
passion dévorante. Il traverse New-York de long en large pour concrétiser sa course
à l'amour et à la luxure à travers Big Apple ! Il peut compter dans sa démarche
sur l'aide de son frère et de ses amis.
Eh bien, Mesdames
Christina Lauren sont décidément pleines de surprises, et je suis obligée de
revoir mon avis sur elles depuis Wild Seasons. Deux lectures récentes, et
deux lectures qui m’ont littéralement embarquée, jusqu’à ce que j’en vienne
même à me demander quid des reproches
sur un vocabulaire trop cru que j’avais pu leur faire. L’ai-je rêvé, ou s’agit-il
d’auteures capables de se renouveler ? J’opte pour cette dernière proposition les yeux fermés...
Autre surprise de
taille dans ce roman, on s’éloigne des sentiers battus pour le héros masculin. Ici,
pas de mâle dominant dont la liste des conquêtes est aussi longue que le bottin.
Niall est tout sauf cela. C’est un homme meurtri par l’échec de son mariage,
qui doute profondément de lui. Pour être honnête, j’ai
souvent envie de donner des claques au héros de ce type de roman. L’abus est dangereux pour la
santé, même l’abus d’assurance. On devrait le leur expliquer. Et il faut reconnaître que nos héros ont
parfois du mal à montrer leurs failles à travers la carapace de cette fichue assurance. Ce n’est pas le cas de Niall. Son succès professionnel n’a malheureusement pas son pendant dans sa vie personnelle.
Rubby, quant à elle, est légère, patiente, attachante et
drôle. Une Bridget Jones au physique de Californienne (la scène de l’avion vaut
son pesant de cacahuètes et m’a replongée dans les souvenirs de mes années fac…
Oui, oui, du vécu. Pas moi (oufff), mais une de mes amies proches. Je ne sais
pas si elle s’en est remise d’ailleurs…) qui m’a arraché plus d’un gloussement.
Petit aparté: ces fameux gloussements, qui ont eu une fâcheuse tendance à se multiplier pendant ma lecture, m'ont fait bénir, pour une fois, mon trajet en voiture pour aller au boulot. J’aurais eu l’air fin à glousser dans le tram…
Rubby est, en somme, le personnage féminin idéal pour passer un agréable moment, si on fait, toutefois, abstraction de son nom.
Deuxième petit aparté: j’ai eu très peur quand j’ai vu comment elle s’appelait : comment allais-je pouvoir aimer un personnage s’appelant Rubby? Non, mais c'est vrai, quoi... Rubby?! Je suis heureuse (ou consternée, au choix...) d'annoncer que c’est fait, je peux l’ajouter sur ma liste des choses peu probables qui se sont réalisées. Comme quoi, il ne faut vraiment ne jamais dire jamais...
Petit aparté: ces fameux gloussements, qui ont eu une fâcheuse tendance à se multiplier pendant ma lecture, m'ont fait bénir, pour une fois, mon trajet en voiture pour aller au boulot. J’aurais eu l’air fin à glousser dans le tram…
Rubby est, en somme, le personnage féminin idéal pour passer un agréable moment, si on fait, toutefois, abstraction de son nom.
Deuxième petit aparté: j’ai eu très peur quand j’ai vu comment elle s’appelait : comment allais-je pouvoir aimer un personnage s’appelant Rubby? Non, mais c'est vrai, quoi... Rubby?! Je suis heureuse (ou consternée, au choix...) d'annoncer que c’est fait, je peux l’ajouter sur ma liste des choses peu probables qui se sont réalisées. Comme quoi, il ne faut vraiment ne jamais dire jamais...
Mon cœur de midinette
en a d’ailleurs redemandé. Point de sexe à outrance, beaucoup de délicatesse, deux personnages qui se
construisent, un homme qui se force à quitter le carcan dans lequel l’a immergé
son mariage, une femme amoureuse qui essaye de l’aider, de le guider vers la liberté. Et moi…
J’ai ri (enfin, j'ai gloussé, mais "rire" est quand même plus élégant, mon égo en a besoin!), j’ai pesté (contre lui parfois, c’est quand même un homme !), je
me suis attendrie, et j’ai fondu. Je suis une indécrottable romantique…
Merci
encore une fois à Marie Decrême et aux Editions Hugo Roman pour ces surprises ô
combien agréables !