vendredi 8 avril 2016

Confess, Colleen Hoover

Auburn Reed a des plans très précis pour son avenir, et elle ne laissera personne se mettre sur son chemin. Lorsqu'elle franchit la porte d'une galerie d'art à Dallas pour un entretien, elle s'attend à tout sauf à l'irrésistible attraction qui la pousse vers Owen Gentry.
Cet artiste énigmatique semble avoir beaucoup de choses à vouloir cacher à tout prix. Pour tenter de découvrir ses secrets les plus intimes, Auburn va baisser toutes ses barrières, pour comprendre qu'elle risque bien plus gros qu'elle ne pensait. Elle n'a qu'une solution : s'éloigner d'Owen au plus vite. Mais la dernière chose que souhaite Owen, c'est la perdre. Pour sauver leur relation, il devra tout confesser. Mais parfois, les mots peuvent être bien plus destructeur que la vérité...

A la question « est-ce que tu as aimé ce roman ? », je répondrais que j'ai pleuré pendant le premier chapitre, puis au milieu du roman, et encore à la fin. Ce n'est pas une réelle réponse à la question, je vous l'accorde, alors j'ajouterais qu'entre chaque séance de larmes, j'ai souri, j'ai pesté de rage, ma gorge s'est serrée et des papillons ont voleté allègrement dans mon petit cœur.

Je crois que maintenant, vous avez la réponse à la question. Mon « émotionmètre » s'est emballé et n'a plus voulu lâcher le livre. Impossible. Pourtant j'essaye d'être raisonnable, le besoin de sommeil vous comprenez, mais non. Il devait être ensorcelé. Ça doit être ça. Comme beaucoup de romans de Colleen Hoover d'ailleurs. Mais le sortilège de celui-ci était quand même sacrément fort. La faute aux personnages sans doute. Entre Auburn et son passé compliqué, ses choix à faire et sa peur du présent et de l'avenir et Owen, un artiste qui porte lui aussi son fardeau sur ses épaules, tout était réuni que que mon « émotionmètre » ne s'en remette pas. Et puis, il y a ces confessions, ces secrets que l'on tait mais qui peuvent détruire, ces confessions qui sont l'inspiration d'Owen.

Pour donner de l'épaisseur à Owen, Colleen Hoover s'est inspirée des œuvres de Danny O'Connor (DOC), et l'on retrouve au cœur même de l'ouvrage quelques reproductions en couleur. Merci beaucoup aux éditions Hugo Roman de nous avoir fait partager ces œuvres de cet artiste, il a été pour moi, un véritable coup de foudre artistique.

Difficile de parler de ce roman sans trop en dire, et s'il y en a un qu'il faut découvrir par soi-même, c'est celui-ci. Il est hors de question de vous gâcher votre plaisir. J'aimerais qu'il soit au moins égal au mien pendant cette lecture. Colleen Hoover fait partie de ces auteurs qui vous prennent par la main pour ne plus vous lâcher. Ses histoires ont une logique inébranlable et l'on sait qu'à la fin, on aura toutes les pièces du puzzle, toutes les réponses à nos interrogations. C'est une sorte de fil d'Ariane que l'on remonte jusqu'à arriver du dénouement et l'on tremble parce qu'on sait qu'elle tient nos émotions entre ses mains.

Dès la dédicace, j'ai su que j'allais être prisonnière du récit. La logique que j'évoquais quelques lignes plus haut s'étend même à ce bout de texte pourtant très personnel. L'on remercie un frère, un ami, on dédie l'ouvrage à un père ou une mère disparue, mais jamais à eux. Je laisserai volontairement ce « eux » dans le flou, sachez juste que sans eux, le roman n'existerait pas, ou du moins, il n'aurait pas toute cette force. Un brin de réalité flirte avec la fiction et c'est loin d'être désagréable, surtout que nous aurions tous pu faire partie de ces « eux ».

Récemment, j'ai beaucoup parlé de mes regrets quant à la plume de certains auteurs, pas assez travaillée, pas assez étoffée, qui fait passer à côté de beaucoup de choses, qui me rend presque hermétique à une histoire prometteuse. Colleen Hoover est l'illustration parfaite du fait que l'on peut dire les choses sans fioritures, aller droit au but et conserver une langue d'une efficacité redoutable, et mettre un « émotionmètre » sans dessus dessous. Son style est direct, concis et sec parfois je dois le reconnaître, mais fait mouche à chaque fois. Dans son cas, le présent de narration prend tout son sens. Il donne vie et fait palpiter le roman.



Une histoire complexe, douloureuse, foudroyante... Une fois de plus, je suis conquise. 






Pour découvrir Danny O'Connor, vous pouvez aller ici ou ici.

La chronique de Melliane, c'est ici

25 commentaires:

  1. Encore une belle découverte ! J'ai cliqué sur tes liens pour faire connaissance de cette artiste : sublime ! Le bar de Liverpool mériterai une petite visite, et je veux bien la même cuisine, mais sans les placards gris tarte. ;-))

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    1. J'ai eu un vrai coup de coeur pour cet artiste. Il peint sur plusieurs supports et pratique l'art de rue! J'adore vraiment!

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  2. Je note avec plaisir :) Merci pour cette jolie chronique!

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  3. Je n'arrête pas d'entendre parler de ce roman et j'ai trop envie de le lire ! Moi aussi je veux passer par toutes les émotions que tu décris lors de ta lecture héhé ! J'espère pouvoir le découvrir rapidement. :)

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  4. Quelle belle chronique ! C'est très touchant ce que tu dis à propos de ce roman. On sent qu'il t'a bouleversé. Je n'ai jamais lu de roman de Colleen Hoover mais je pense que débuter avec celui serait vraiment une bonne idée.

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    1. C'est une auteure que j'aime beaucoup. Dans ce roman, elle mélange art et écriture (même si l'écriture est une forme d'art !) et j'adore! Merci de ton passage

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  5. C'est le deuxième ou troisième avis que je lis sur ce livre, et je dois dire que je suis sérieusement en train de me poser des questions! Pourquoi je ne l'ai pas encore lu?!! Je n'ai jamais lu de Colleen Hoover en plus.. Je dois avoir honte tu crois? ;)

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    1. Pas de honte à avoir! On ne peut pas tout lire non plus!

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  6. c'est vrai que els oeuvres sont magnifiques et je suis contente de voir que tu as passé aussi un super moment avec l'histoire !

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    1. Oui! C'est vraiment une auteure que j'aime beaucoup! Je suis contente que tu l'apprécies aussi!

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  7. Un roman que je vois partout en ce moment ! Et pourtant il ne me tente pas plus que ça :(. Mais je le note quand même !

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    1. Il pourrait te plaire je pense. Cela va au-delà de la simple romance, les sujets abordés sont plutôt osés et graves. Et la peinture occupe une bonne place.

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  8. Ton enthousiasme fait plaisir à lire, on a juste envie de le découvrir! En plus si ton émotionmètre s’est emballé, ça donne encore plus envie :D

    Donc si j’comprends bien il est à lire avec une grosse boîte de kleenex… ^^

    Bisous

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    1. Disons que moi j'ai épuisé les kleenex! Mais je suis une grande sensible!

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  9. Encore une bien belle chronique, et magnifiquement illustrée en plus *_* Merci Céline de nous gâter comme ça :)

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  10. Je suis conquise par les oeuvres de Danny O'Connor :), ça à l'air d'être une très belle histoire, j'aime tellement les récits émouvant. Je n'ai pas encore lu de roman de cette auteure mais quand ce sera le cas je commencerai par celui-ci :)

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    1. J'aime beaucoup cet artiste. Une très belle découverte pour moi!

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  11. Je l'ai fini ce weekend, j'en suis encore toute touchée, j'ai pleuré moi aussi, je suis faible mais cette histoire est magnifique!

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  12. C'est incroyable le succès de ses romans. Dès que j'ai un peu de temps, je me plonge dans l'un des livres de Colleen Hoover. Faudra que je décide lequel x)

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    1. L'un de mes préférer reste Hopeless. Par contre le sujet est très grave. Merci de ton passage!

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  13. Il est dans ma WL depuis sa sortie, mais j'ai un peu peur parce que je n'ai pas vu une seule chronique qui soit mitigée.

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    1. J'aime beaucoup cette auteure, même si je dois reconnaître qu'il y en a un ou deux qui m'ont déçue.

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