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décembre 1976. New York se prépare pour le réveillon. Chez les
Hamilton-Sweeney, Felicia accueille financiers et mondains tandis
qu'à l'autre bout de la ville, dans le Lower East Side, Charlie
attend Samantha pour assister à un concert punk. À quelques
encablures de là, dans Hell's Kitchen, Mercer Goodman tourne et
retourne un délicat carton d'invitation. Et s'il se rendait à la
réception des Hamilton-Sweeney pour retrouver Regan, cette sœur que
William, son amant, lui a toujours cachée ? Pourquoi ne pas saisir
l'occasion d'en apprendre plus sur lui, l'ancien leader du groupe
punk Ex Post Facto ? Bientôt, des coups de feu retentissent dans
Central Park. Une ombre s'écroule dans la neige.
Qu'est-ce
qui peut bien relier ces personnages à ce drame ? Alors que rien ne
les prédestinait à se rencontrer, leurs histoires ne vont cesser de
se croiser et de s'entremêler jusqu'au blackout du 13 juillet 1977.
Une immense coupure de courant plonge alors New York dans le noir.
Leurs vies en seront bouleversées à jamais...
Il
est des livres dont il est difficile de parler, ce sont des livres
qui se ressentent, que l'on respire, pour lesquels on tremblent. Ce
sont des livres qui vivent, qui palpitent pendant la lecture...
City
on fire fait partie de ceux-ci.
J'ai
attendu plus qu'à mon habitude avant d'écrire cette chronique,
j'avais besoin de reprendre mon souffle de mettre une distance avec
le récit, de le digérer, de l'analyser pour enfin entrevoir si je
l'avais aimé ou non.
La
réponse est Oui, un Oui majuscule, un Oui empli de la certitude
que je n'oublierai pas ce récit.
Une
vaste palette de personnages défilent et se croisent dans ce roman, semblables à la foule qui arpente les rues de New York. On se croise
sans se voir. On les croise sans les voir.
Nous
sommes en 1976, et c'est une New York bigarrée qui se dessine sous
nos yeux. Quartiers défavorisés, quartiers huppés, tout le monde
s'anime sous les mots d'une plume maitrisée et juste.
Un
vent de révolte libertaire gronde, la décadence menace l'Amérique
bien pensante en dansant sur du rock-punk. New-York se dresse,
palpite. New York est dans l'excès, elle veut vivre. Parce que c'est
elle, Oh, New York, New York qui
est le protagoniste de ces 1000 pages. Les personnages n'en sont que
des composantes, des souffles de sa respiration... Et cette New York
des années 70, si fidèlement rendue dans ce roman singulier, n'est
pas si différente de celle de maintenant. Les luttes de pouvoir sont
encore là, les crimes aussi, on lutte toujours pour le droit à la différence, on
essaye toujours de s'évader comme on peut pour faire taire la
sauvagerie que l'on porte en nous. Le portrait qui en est fait en est
même effrayant. Effrayant de réalisme. Effrayant de justesse.
Effrayant de noirceur aussi.
Alors
oui, j'ai aimé ce roman aux mille facettes. Ces milles pages qui m'ont fait peur dans
un premier temps ont été absorbées complètement, même si
peut-être un peu plus lentement que d'habitude je dois le
reconnaître. New York m'a prise dans ses filets, m'empêchant de me
plonger dans toute lecture parallèle pour reprendre mon souffle. Ce
premier roman est pour moi une réelle performance.
Ce
qui ne gâche rien, l'édition est magnifique, l'insertion de photos
a véritablement piqué ma curiosité, et je dois le confesser, si
j'ai lu ce roman sur ma liseuse, j'ai ensuite acheté la version
papier pour l'avoir dans ma bibliothèque. Je le voulais, il devait y
être. Sans plus attendre.
Pour
lire la chronique du Chat du Cheshire, c'est ici !
Merci pour le partage <3 ! Sinon, je suis contente que ce livre t'ait touché, il est vraiment particulier :) !
RépondreSupprimerNormal pour le partage!
SupprimerIl est très dense, et assez atypique finalement. Mais ça a été une bonne lecture!
j'adore avoir des photos et voir tout ce qu'on peut découvrir comme ça ! Contente que tu ais passé un si bon moment du coup avec l'histoire!
RépondreSupprimerLe livre-objet est vraiment réussi, et l'histoire est vraiment bien!
SupprimerJe suis venue de Babelio, continuer la découverte sur ton blog : J'avais lu un extrait de ce livre dans "lire" de février, je lui avais mis un "à voir". Au vu de ta critique, je crois que cela va être "tout vu"...
RépondreSupprimerUn de plus dans ma PAL ;-)
Je te comprends, pour les photos en e-book, c'est pas top...
Merci de ta venue et de ton commentaire ! Je vais aller visiter ton blog!
SupprimerMerci pour ta visite, Céline ! "City on Fire" est maintenant dans ma PAL ! Hâte de le lire...
SupprimerTu en parles vraiment bien et me donnes envie d'en savoir plus sur ce roman.
RépondreSupprimerÇa a été pour moi une belle découverte... Une surprise je dois dire, j'avais un peu peur vu la densité du roman, mais non, j'ai beaucoup aimé!
SupprimerOh non, toi aussi tu t'y mets. Ok, il va falloir arrêter de me tenter de partout avec ce livre. Il fait 800 pages! C'est une brique! Mais avouons-le, il a l'air super bien! Une autre façon de découvrir New- York!
RépondreSupprimerEt oui, moi aussi je m'y mets! :)
SupprimerUn sacré pavé, mais un bon pavé!
Un livre qui a fait du bruit lors de sa sortie... Et il ne me tente pas plus que ça pour le moment. Peut-être un jour.
RépondreSupprimerJe comprends qu'il ne te tente pas, il y a eu beaucoup de battage médiatique, et ça peut décourager aussi.
SupprimerC’est tout à fait le genre de livre qui me plait! Tu m’as convaincue avec ça :
RépondreSupprimer« Il est des livres dont il est difficile de parler, ce sont des livres qui se ressentent, que l'on respire, pour lesquels on tremblent. Ce sont des livres qui vivent, qui palpitent pendant la lecture... »
Tout ce que j’aime…
Gros bisous et bon dimanche à toi Céline
Je pense que c'est un roman qui pourrait te plaire! Et en plus l'objet est très beau!
SupprimerIl me fait tellement envie celui-là !!! Je résiste, mais je sens que je vais finir par craquer et l'acheter ^^
RépondreSupprimerLe prix fait un peu reculer, mais il n'est pas exagéré vu l'objet. Je suis contente de l'avoir dans ma bibliothèque!
SupprimerAlors si maintenant tu es de mèche avec Le Chat pour me tenter furieusement, ce n'est pas comme ça que je vais faire rapetisser ma liste d'envies moi :D
RépondreSupprimerMoi? (Air innocent sur mon visage, le Chat affiche la même expression). Pas du tout! Je suis comme l'agneau qui vient de de naître! (mais c'est quand même un très bon roman!)
SupprimerIl me fait envie maintenant ce roman et pourtant je n'en avais jamais entendu parler! j'aime les romans qui nous retourne et qui au final se révèle être des pépites :D meci pour la découverte Céline :)
RépondreSupprimerC'est un roman complexe, je crois que c'est d'ailleurs ça qui m'a le plus séduite. En plus de New York qui devient un véritable personnage...
SupprimerTiens tiens, il m'inspire la même chose mais je traine bien plus que toi puisque je l'ai lu en décembre et je n'ai toujours pas écrit ma chronique... Je sens que Plon va me taper sur les doigts....
RépondreSupprimerLe chroniquer n'a pas été chose facile je dois dire. Mais c'est un roman que je garde ancré en moi...
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