« Histoire de bien
commencer la saison, le Mortefilis a décidé d’envahir la Nouvelle Angleterre.
Ça tombe bien, avec la disparition de Raphael, repousser une armée de
redoutables vampires était tout ce dont j’avais besoin...
Malgré mon inquiétude et une situation plus que critique, je me dois d’organiser la défense de notre territoire. Et croyez-moi, il va falloir la jouer serré ! »
Malgré mon inquiétude et une situation plus que critique, je me dois d’organiser la défense de notre territoire. Et croyez-moi, il va falloir la jouer serré ! »
Ça y est, mon périple Rebeccanien a pris fin. Le dernier
tome disponible est derrière moi, et même si j’ai quelques réserves sur
certaines choses, le sentiment général est plutôt positif.
Mme O’Donnell a réussi à me tenir
en haleine pendant 4 tomes, et même si le tome trois a eu quelques relents d’insatisfaction,
il ne m’a pas empêchée de me plonger avec urgence dans le tome 4, qui, ne
serait-ce que de par le milieu dans lequel évolue Rebecca –les métamorphes,
chaque tome évolue dans une des sphères du Directum- , m’a davantage
séduite que le précédent.
Que voulez-vous, on a tous notre péché
mignon, et moi j’aime les métamorphes et leur dualité humaine / animale avec
toutes les subtilités que cela implique. Et ces subtilités sont bien utilisées
dans les Rebecca Kean, univers
dans lequel l’habit ne fait pas le personnage, et où tout est plus complexe que
cela n’y paraît de prime abord.
Si je devais faire un rapide bilan,
je dirais que la construction des
personnages est un réel point fort chez Mme O’Donnell. Il y a un véritable travail d’élaboration des
personnages secondaires, qui tend même à abolir les frontières personnages
secondaires / principaux. Il en va de même pour l’humour, omniprésent, élément
essentiel de la personnalité de Rebecca.
Mais, car il y a toujours un
Mais, ce même personnage de Rebecca commence à me taper un peu sur le système.
Ce n’est pas sa faute, non, ça n’a rien à voir avec son tempérament, que je
trouve d’ailleurs très attachant. Ce sont plutôt les choix de l’auteur qui me
laissent perplexe. La gente masculine virevolte autour d’elle comme le font les
abeilles autour de leur reine, sans que l’on ait, ne serait-ce que l’ombre d’un
indice sur la raison profonde. Est-ce
lié à la nature, et dans ce cas partie intégrante de la mythologie de la
série, ou uniquement au charme de Rebecca ? Savoir qu’Ali était lui aussi
pris dans les mailles de son filet m’a agacée, tout comme l’absence d’utilisation
-hormis au début de ce tome!- de Bruce qui n’est finalement que presque purement décoratif, du moins pour le moment. Je
n’en vois pas l’intérêt, si ce n’est celui de compliquer encore plus la vie de
l’héroïne qui n’en a vraiment pas besoin.
J’espère vraiment que cette série
ne tombera pas dans les travers qui m’ont fait déserter les Anita Blake…
Par contre, fidèle à elle-même,
Mme O’Donnell est la reine des fins qui vous font rager. Si je peux lui
reprocher une certaine maladresse dans les enchaînements, je ne peux que m’incliner
devant son sens du suspense final. Encore une fois, ouahh…et dire qu’il va falloir
attendre pour avoir le tome 5…
oui c'est vrai que tu as raison, mais bon à la fin de nombreuses séries partent dans ce sens alors ça ne m'étonne pas beaucoup. Ah oui tu as vu cette fin? terrible! j'ai vraiment hate de lire la suite ! Maintenant va falloir attendre un peu.
RépondreSupprimerTu as raison sur ton constat de la direction que prennent de nombreuses séries, mais je trouve ça dommage. Les Rebecca ont clairement de grandes qualités, et n'avaient pas besoin de cela à mon sens.
SupprimerMais bon... Et la fin rattrape les petits défauts! Et dire qu'il va falloir attendre!
c'est sur... mais que veux tu...
SupprimerUne série dont j'entends parler mais que je n'ai pas encore commencé. J'ai un peu peur de m'en détourner comme je l'ai fais pour Anita Blake (dont je n'ai pas réussi à dépasser le 3ème tome). On se retrouve là-dessus ;) !
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup apprécié les 2 premiers tomes, moins le 3, et comme je l'ai dit dans ma chronique, certains choix de l'auteure me laissent perplexe. Mais l'euphorie du départ est retombée je dois le reconnaître, comme souvent avec les sagas qui durent...
SupprimerN'ayant pas lu les "Anita Blake", je ne pourrais pas en faire la comparaison, mais il est vrai que j'ai été un peu navrée par la confirmation qu'Ali en pinçait aussi pour elle.... pour ma part, je m'en doutais fortement et depuis un moment d'ailleurs ! La seule chose qui me titille en la matière, c'est de me dire qu'il y a peut-être encore là un sens caché, une raison particulière à cette attirance des mâles dominants de l'entourage de Rebecca.
RépondreSupprimerDepuis son adolescence elle semble fasciner des êtres qu'elle devrait plutôt faire fuir. Comme il y a eu une explication pour Mark, je pense que nous en auront aussi pour certains autres :)
Concernant notre gentil loup, Bruce, c'est clair que j'aimerais il ait une autre place que celle-ci et prenne un peu plus d'importance que juste faire partie du décor... :P
Quelque chose me dit que les tomes suivants seront encore riches en rebondissements, et j'espère surtout en révélations ! ^^
(Avec la fin de ce tome, on a très très envie d'en savoir plus, je trouve xD Patience....^^)
Pour Ali, je m'en doutais, mais j’espérais que cela ne soit qu'une attirance qui aurait fini par disparaître...Quelque d'original quoi...mais non... Il y a sans doute une raison, mais comme il n'y a aucun indice, je trouve cela inutile, ou du moins maladroit.
SupprimerLa fin est très très bien par contre, et maintient notre curiosité éveillée, et ça c'est vraiment un point fort!