Entre
Iowa et Massachusetts de 1943 à 1946 Depuis que son mari a été appelé à
rejoindre les forces alliées pour combattre en Europe, Glory Whitehall
s'ennuie. Laissée seule avec son fils de 3 ans, enceinte jusqu'aux yeux, la
jeune femme cherche une occupation pour tromper la solitude. Un beau matin,
Rita Vincenzo reçoit la lettre d'une inconnue du Massachussetts... Entre Glory,
jeunette impulsive, et Rita, femme de poigne au grand cœur, se tisse une amitié
au fil de la plume. Une correspondance entre deux femmes séparées par des
centaines de kilomètres, accidentellement rapprochées par l'absence de leurs
époux, partis sur le front. Étayée d'instants complices, de joies, de peines,
de drames, cette correspondance offre à chacune des deux femmes un moment de
réconfort unique dans un monde bouleversé par les échos de la guerre qui
menacent de saper leur courage. Comment vivre dans un monde sans hommes ?
Comment égayer le quotidien lorsque tout est rationné ? À qui confier le
mal-être, la souffrance de celles qui attendent, impuissantes et fébriles des
nouvelles des époux, des fils qu'elles ont vus partir de l'autre côté de
l'océan ? Trois ans de correspondance, autant de partage de recettes, de
conseils de jardinage, de confidences inavouées... pour l'une des plus belles
histoires d'amitié jamais écrites.
Il y a des livres qui
pour moi, sont symboles de réconfort et dont je garde un souvenir attendri et
plein de reconnaissance. Je me revois encore, peu après le décès de mon père, entrant
dans cette librairie, et ressortant avec un petit livre au drôle de titre, Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures
de patates (de Mary Ann SHAFFER, Annie BARROWS). Quelques jours plus
tard, je le prêtais à ma mère, qui ne me le rendit pas tout de suite. Un « c’était
bien » au bout des lèvres dans un sourire que je ne lui avais pas vu depuis
longtemps, se vit accompagné d’un « Je l’ai prêté à Michèle », une de
ses amies, qui elle-même le prêta ensuite à une autre amie… Il ne me revint qu’un
an plus tard, petit livre voyageur, un peu usé,
écorné, mais porteur de belles histoires, et du sourire de ma mère que je
revois encore.
Il y a quelques jours, j’ai
couru dans une librairie : une de mes collègues vit des jours tourmentés,
et j’exprime souvent avec des livres ce que je ne suis pas capable de dire avec
des mots. Je tombe sur Petites recettes de bonheur pour les
temps difficiles. La couverture ressemble à s’y méprendre au Cercle des amateurs d’épluchures de patates,
et le titre… quoi de mieux pour les moments difficiles ? Je repars avec
deux exemplaires. Un pour elle, et un pour moi. Tout va bien pour moi en ce
moment, mais on a toujours besoin d’un peu plus de bonheur !
Première déception, et
ce sera la seule. Ce ne sont pas les mêmes auteures que pour le Cercle (les deux sont des romans
à quatre mains). Je ne sais pas pourquoi, mais cela m’a déçue. J’avais envie de
retrouver l’ambiance du Cercle,
et le fait que les auteures ne soient pas les mêmes m’a effrayée. Pour rien…
Écrire un roman
épistolaire est loin d’être une tâche facile. Si on ne donne pas suffisamment d’informations,
on court le risque de perdre le lecteur, si on en donne trop, on perd la
spontanéité de la lettre. Il faut avoir
une écriture précise, qui laisse transparaître le caractère des personnages et
qui donne envie de poursuivre une lecture qui pourrait sembler répétitive.
Mission réussie pour
les auteures. Elles ont su créer un roman passionnant, qui doit beaucoup, au
tempérament si différent de ses deux
héroïnes. Issues de milieux sociaux opposés, l’une a l’insouciance de la
jeunesse alors que l’autre possède la sagesse des années. Si tout les sépare, l’Histoire
les rapproche. Toutes deux sont des femmes de guerre, qui vivent dans l’attente
de l’être aimé, parti au front.
Le ton est vrai,
sincère, l’on partage leurs doutes, leurs craintes, mais aussi leurs joies et
leurs petits moments de bonheur. Les liens se tissent entre elles d’abord, et
entre elles et nous ensuite, et l’on vibre au gré de leurs expériences.
Elles ont réussi
à nous offrir un roman charmant, vibrant de sincérité, où les aspirations de ces
femmes aboutissent en un petit quelque chose qui s’appelle la liberté.
Un petit bonheur à lui seul!
Contente que tu ais réussi à trouver un roman qui puisse faire passer un tel moment. C'est parfois difficile et je ne connaissais pas du tout, ni même celui dont tu as parlé. A voir !
RépondreSupprimerJe suis sûre que ces romans te plairaient!
SupprimerJe me suis régalée avec le cercle qu'une chère et tendre amie m'a offert...et il est vrai que celui est attirant...bisouXXX ma jolie
RépondreSupprimerOh oui, c'était bien les "patates"...
SupprimerIl file illico presto dans la WL ^^
RépondreSupprimerMerci pour cette chronique hyper alléchante.
De rien! J'espère qu'il te plaira!
SupprimerOh tu donnes envie!! Merci
RépondreSupprimerUn roman vraiment très sympa!
SupprimerJe ne connais pas ce livre mais la couverture me fait penser à celle-ci : "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" ;)
RépondreSupprimerC'est le même genre. Pas les mêmes auteures par contre!
SupprimerUne bien jolie chronique
RépondreSupprimerJ' ai vaguement entendu parlé du livre auquel que tu fais référence "amateurs de patates " huum c ' est bon les patates
Bonne lecture a toi
lol! J'adore toujours tes commentaires!! Merci de venir aussi régulièrement!
SupprimerIl arrive que le hasard pose entre nos mains une lecture qui tombe à point pour nous faire du bien dans une période plus difficile. Je l’ai vécu avec "Les déferlantes" de Claudie Gallay, qui m’a accompagnée comme ce Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates (je l'ai adoré) l’a fait pour toi, avec ensuite ces Petites recettes de bonheur. Ces lectures font tellement de bien...
RépondreSupprimerElle est belle ton histoire du « petit livre voyageur ». Le bonheur que tu as dû ressentir en voyant le sourire de ta mère…
Les lectures sont pour moi de véritables échappatoires. Plus qu'un simple moyen d'évasion, elles m'ont permis de traverser certaines périodes noires et de maintenir un cap, un certain équilibre.
SupprimerJe n'ai pas lu les Déferlantes mais en ai beaucoup entendu parler. Tu me donnes envie de m'y plonger, merci!