mercredi 14 mars 2018

La Mémoire de Babel, tome 3 de La Passe-miroir, Christelle Dabos 


Deux ans et sept mois qu'Ophélie se morfond sur son arche d'Anima. Aujourd'hui, il lui faut agir, exploiter ce qu'elle a appris à la lecture du Livre de Farouk et les bribes d'information divulguées par Dieu. Sous une fausse identité, Ophélie rejoint Babel, arche cosmopolite et joyau de modernité. Ses talents de liseuse suffiront-ils à déjouer les pièges d'adversaires toujours plus redoutables ? A-t-elle la moindre chance de retrouver la trace de Thorn ?

Avec la parution de "Mi vida es mía" et de "Solo tú", j’ai délaissé mon blog... Trop de choses à faire, sans compter bien sûr mon boulot qui est chargé à cette période de l’année. Un constat s’impose : cela me manque ! Oui Messieurs-Dames! Beaucoup même! Lire les blogs des copines me manque aussi. Alors ce soir, que nenni, pas de Céline Jeanne, pas de boulot qui tiennent... Mon blog, et rien que mon blog. Et mes copines blogueuses ! Comme avant !
Je lis toujours énormément, et j’ai eu du mal à choisir quel roman j’allais chroniquer. Logiquement, il aurait fallu que mon choix se porte sur un livre coup de cœur, une histoire qui m’aurait embarquée sur un grand-huit émotionnel et pour laquelle je n’aurais que des adjectifs dithyrambiques à dire.
          Ce ne sera pas vraiment le cas, mais je ne pouvais pas ne pas chroniquer ce tome 3 de la passe Miroir,  j’ai une vraie tendresse pour cette série...
          Vous savez que j’avais adoré les tomes 1 et 2: Ophélie et son écharpe, Thorn et ses griffes, cet univers si original... Roanne m’avait prévenue que le tome 3 risquait de me décevoir un peu.
Sans être déçue, je ne peux que reconnaître qu’elle avait raison : il est lent, beaucoup plus lent que les autres, et je n’ai pas été embarquée de la même façon. La raison en est simple : Ophélie est seule sur Babel, on ne retrouve pas ceux qui ont été les piliers de ses aventures, et moi, je m’étais attachée à eux. Parce que voyez-vous, en tant que lectrice, j’ai mes petites habitudes. Il me faut des repères, mes personnages familiers qui sont pour moi des boussoles dans l’histoire, surtout quand elle est complexe. Et là, ma boussole, elle était un peu agitée. Elle avait vraiment perdu le nord. J’ai essayé de le retrouver pendant la première moitié du roman, mais l’aiguille refusait de s’arrêter dessus. Je me sentais en errance, je dois le reconnaître, un peu comme l’écharpe d’Ophélie. Et puis Il est arrivé et mon nord est revenu !
La deuxième moitié a effacé tous mes doutes, j’ai repris le fil du récit et ai dévoré cette partie en maudissant mon impatience. Je le voyais venir, là, gros comme l’Everest. A la fin, j’aurais aimé avoir le tome 4 sous la main, mais bouhhh, il n’est toujours pas paru ! Il va falloir que je patiente...  
Bon, Monsieur-mon-banquier se réjouit, parce que euhhhh, j’ai vaguement été stressée ces derniers temps, et euhhhh, quand je suis stressée j’ai un peu tendance à compenser, et pas avec du chocolat... Donc il est ravi que ce ne soit pas pour tout de suite. Mais, chutttt, le dernier tome de Meg Corbyn sort bientôt ! Je vais pouvoir compenser !