mardi 31 octobre 2017

Malcom +1, Tome 2, Katy Evans

Rachel avait l'intention de révéler au grand jour la personnalité sulfureuse de Malcolm Saint. Au lieu de ça, elle est tombée amoureuse de lui, et l'a trahi quand il a découvert ses véritables intentions : en apprendre le plus possible sur lui et publier un article révélant ses secrets. 
Alors qu'il ne faisait confiance qu'à lui-même, il est blessé par la seule personne qu'il a aimé, et décide de mettre un terme à leur relation. 
Mais c'est trop tard, Rachel l'aime et elle fera tout pour regagner sa confiance. 
La jeune femme se trouve face à un autre dilemme : alors qu'elle doit démissionner de Edge, le journal people pour lequel elle travaille en tant que journaliste, Malcolm lui propose un emploi dans son entreprise. Doit-elle saisir cette opportunité pour se rapprocher de lui ou refuser afin de conserver son intégrité et son indépendance ? 

On a déjà parlé du fait étrange que je trouvais un milliardaire choupinet. Oui, oui, Malcom est choupinet, du moins c’est ce que j’avais pensé de lui lors du premier tome. J’appréhendais ce deuxième volume, parce que vu ce qu’il lui était arrivé, j’avais peur que l’auteure ne nous le transforme en un homme aigri et acariâtre, pas choupinet du tout en somme. Cela aurait tellement facile de prendre cette voie.

Mais je suis rassurée. Malcolm est et restera Malcom...

A la fin du tome 1, Rachel a été prise à son propre jeu et l’a trahi, lui qui ne laisse entrer personne dans sa vie. Ce tome 2 tournera donc autour de comment Rachel fera pour le convaincre de lui ouvrir la porte. Schéma somme toute assez classique. Et dangereux. Si le tome 1 avait évité certains écueils, je craignais que le deuxième ne les percute de plein fouet façon iceberg et Titanic.

Une éternelle reconquête, un triangle amoureux, rendre jaloux, une action peu crédible, sont autant de routes qu’il aurait été facile d’emprunter et qui m’auraient agacée. Grand ouf de soulagement, le récit n’a suivi aucune de ces voies. Rachel doit faire ses preuves certes, elle doit démontrer à Malcom qu’elle est digne de confiance, mais Malcom ne se joue pas de la situation, il n’en profite pas. C’est un homme blessé, meurtri, mais qui est prêt à prendre des risques pour ressentir encore ce qui l’avait habité en compagnie de cette femme. Au fil des pages, on verra la confiance revenir, les choix que devra faire Rachel ceux de Malcom aussi, on les voit évoluer vers une relation mûre, tentant toujours de concilier leurs deux univers.


Résultat des courses, un tome 2 qui m’a autant plu que le premier, et une bulle d’oxygène bienvenue dans le rush de ma vie en ce moment. Et rien que ça, ça se savoure !

mardi 17 octobre 2017

Malcom le sulfureux, tome 1, Katy Evans

Au milieu des flash et des paparazzis, une histoire sexy qui oppose le bachelor le plus séduisant de Chicago à une journaliste intrépide et déterminée à percer Malcolm à jour.  Jusqu'où ​ira-t-elle pour exposer le playboy le plus sexy de Chicago ?
Mystérieux. Privilégié. Légendaire. Malcolm Kyle Preston Logan Saint, le businessman le plus sexy que Chicago n'ait jamais connu, ne vit que pour l'argent et les femmes. Beaucoup de femmes. Toute sa vie, il a été harcelé par la presse dont le seul but est de prouver que sa vie, en apparence parfaite, n'est que mensonges et faux-semblants. Depuis qu'il est sur le devant de la scène, ses secrets sont plus en danger que jamais, mais il est bien décidé à les garder enterrés. 
Plus pour très longtemps... 
Chargée d'enquêter sur Malcolm et de révéler sa personnalité sulfureuse, Rachel Livingston est une jeune et séduisante journaliste. Elle travaille pour Edge, un magazine proche de la faillite. L'avenir de l'entreprise repose sur les révélations qu'elle écrira sur Malcolm Saint. Déterminée à faire de cette histoire le tournant que sa carrière attend, elle n'aurait jamais pensé que le playboy puisse changer sa vie. 
Succombera-t-elle à la tentation que représente Malcolm le sulfureux ?


Si je vous dis « Un milliardaire + une journaliste » ? vous allez me répondre, soit : « Christian Grey ou Gideon Cross », soit « Encore ! » ou « Pas très original ».

Biippp, mauvaises réponses. On essaye encore.

Si je dis « Un milliardaire + une journaliste », la réponse est...

Malcom... Et mignon ou choupinet... Oui, oui, vous avez bien lui, choupinet ! (bon, mettons-nous d’accord tout de suite, Choupinet ne veut pas dire « mièvre », « ennuyeux » ou « barbant ». Non, on peut être choupinet et être comme Malcom...)

Ma première réaction en lisant le résumé a été de craindre une énième copie des 50 nuances ou de la saga Crossfire qui ne correspondent pas forcément à mes lectures en ce moment. Mais Katy Evans est une auteure que j’avais beaucoup appréciée pour sa saga Fight for love, et j’ai préféré penser que ce n’est pas beau d’avoir des a priori.

J’avais raison !

Parce que Malcom n’a de points communs avec Christian ou Gideon que l’argent, et Rachel est bien loin d’être la tête à claques qu’est Anastasia à mes yeux. Je l’ai même trouvée très attachante. Oui, oui, vraiment choupinette elle aussi.

(Arrêt sur image : vous vous rendez compte que je parle de « choupinet » pour un roman dont le titre contient le mot « Sulfureux ». Promis, ce n’est pas dû à un rhume qui me serait monté au cerveau !)

Il y a beaucoup de clichés/ lieux communs dans ce roman, ils sont beaux, elle est un peu plus jeune et est intelligente, il a de l’assurance, mais la sauce a bien pris bien parce qu’on n’a pas ce format habituel de dominant/ dominé. Non, on a une relation normale dans un contexte particulier, deux univers qui rentrent en collision, et deux êtres qui cherchent à les faire cohabiter. Bien sûr, c’est sexy, bien sûr il y a du sentiment, un homme et une femme qui se cherchent, mais ça fonctionne diablement bien.

Et heureusement que j’avais le tome 2 sous la main, parce que la fin... Ce n’est pas une fin choupinette du tout !






vendredi 13 octobre 2017

Danser encore, Julie de Lestrange

Alexandre, Marco et Sophie connaissent une amitié de trente ans et autant d'amour, de blessures, de déceptions et de joies. Désormais adultes, confrontés au poids du quotidien et des responsabilités, à l'existence et ses tourments, sonne l'heure de faire des choix.
Mais qu'advient-il dès lors qu'il n'y a plus de guide ?
Que reste-t-il des certitudes lorsque le sort frappe au hasard?
Juste un vertige, profond et déroutant, des liens indéfectibles, et parfois, comme la nécessité de respirer, le besoin de danser et celui de s'aimer.

J’avais beaucoup aimé la bande de copains de Hier encore, c’était l’été, et les retrouver a été un vrai plaisir.

Julie de Lestrange a une plume criante de sincérité. Elle ne va pas nous raconter comme Marco va sauver le monde, ou comment Alexandre est la plus formidable des personnes. Non, elle nous raconte la vie. Tout simplement. Et qu’est-ce que c’est beau...

Les années ont passé, et la bande de copains a évolué. Leur quotidien n’est plus celui de leur enfance ou de leur adolescence, ils sont adultes et ont des responsabilités. Enfants, couple, travail : l’insouciance est derrière eux. Mais les liens sont toujours là, maintenant leur vie en équilibre.

Et puis un jour, tout bascule. Un accident. Une perte. Tout est remis en question. Chacun des compères va s’interroger et fera face comme il peut. Ce ne sont pas des superhéros, pas des surhommes. Ce sont juste des hommes et des femmes qui tentent de garder la tête hors de l’eau en s’accrochant à l’essentiel. Eux. Leur vie. Leur amitié.

Que j’ai aimé ce roman... Dans Hier encore, j’avais aimé ces personnages, mais dans Danser encore, ce sentiment s’est accentué. Ils pourraient être vous, ils pourraient être moi. On a tous besoin d'un point d'ancrage, et j’aurais aimé avoir un chalet où ma famille se serait retrouvée, où mes amis seraient allés, parce qu’au décès de mes parents j’ai dû me chercher de nouveaux repères, et en lisant ces lignes, je n’ai pas pu m’empêcher de me dire que ça aurait été tellement plus ... pas facile... abordable. Oui, c’est cela : abordable. Mme de Lestrange, pourquoi n’avez-vous pas écrit ce roman à cette époque ? Il m’aurait réconfortée.


Aujourd’hui, alors que je vais bien, ce récit m’a touchée et m’a donné envie de croire en l’Homme. Et à la fin, j'ai souri, parce que moi aussi j'ai des ami(e)s formidables, moi aussi j'ai réussi à me trouver des ancres solides...