mardi 28 novembre 2017

Surprise 2018 n°2!

Il y a quelques temps, je vous ai annoncé que 2018 marquerait le début d'une nouvelle aventure : « Mi vida es mía », mon premier roman, sera publié aux Editions Kaya en février... Direction le Salvador pour découvrir les Maras, ces gangs qui dévastent le pays...

Mais l'aventure ne s'arrête pas là, mes tiroirs recèlent en réalité plus d'une histoire. « Solo tú » vous emmènera à Barcelone dans une romance très différente de « Mi vida es mía » et sera publiée en mars 2018 aux Editions Alter Real.  Je dois reconnaître que ça me fait tout drôle... 

Pour vous donner une idée, le résumé temporaire :

Peut-on tout laisser derrière soi, tout mettre sous clé pour tenter d’avancer, un pas après l’autre, dans une nouvelle vie ? C’est ce qu’espérait Iria en s’installant à Paris. Mais le destin est facétieux. Un emploi qu'elle ne peut refuser la ramène à Barcelone, la ville de ses cauchemars, la ville de son seul et unique amour.

La peur la ronge tandis que son avion atterrit sur le sol espagnol. Et si elle croisait les fantômes de son passé ? 

Rien n’est jamais simple, mais Iria va apprendre une chose : on ne peut fuir indéfiniment son passé, et parfois, pour vivre, il faut accepter d’ouvrir sa malle et de faire face aux monstres qu’elle contient.

Les filles, double dose de Nutella pour moi ! Tant pis pour les kilos, je vais avoir besoin de soutien !






samedi 25 novembre 2017

Madame Malcom (2.5), Katy Evans

Après tout ce qu'ils ont traversé, la trahison, les mensonges et la rupture, Malcolm et Rachel sont enfin heureux ensemble et prêt à s'engager. Mais pour ce couple, rien n'est simple puisque leur histoire est scrutée et interprétée par les médias.  Après des fiançailles sous le feu des projecteurs, il est temps de s'attaquer tranquillement aux préparatifs du mariage. Mais c'est sans compter sur Rachel, qui, afin de pimenter leur vie, refuse de faire l'amour avec Malcolm jusqu'au jour J. L'organisation du mariage sera synonyme de frustration et de séduction tant que le jeune homme ne pourra pas posséder la femme qu'il aime. 

Dans les deux premiers tomes de cette série, Malcom m’avait fait revoir tous mes préjugés sur les milliardaires. Pour moi, dans la littérature, « milliardaire » rimait obligatoirement avec des mots que je n’écrirais pas de peur de choquer vos chastes et prudes oreilles. Mais voilà, avec Malcolm, un nouveau synonyme est arrivé : "choupinou". "Choupinou sexy", mais "choupinou" quand même!  Je n’y peux rien, c’est comme ça.

Le tome 2 était une parfaite conclusion à son histoire avec Rachel, mais l’auteure a eu envie de prolonger encore un peu le plaisir en écrivant une novella. Ce récit n’est évidemment pas indispensable, pour tout dire il ne s’y passe d’ailleurs pas grand-chose, mais ce n’est pas grave. Il y a Malcom, il y a Rachel, il y a Malcom (euh, je radote un peu non ?) et c’est vraiment un chouette moment de lecture.

J’ai hâte de lire la suite qui concernera leurs amis. L’aperçu que j’en ai eu dans les premiers tomes est prometteur !

mercredi 8 novembre 2017

Le silence des aveux, Amélie de Lima

Lille, novembre 2010, le corps sans vie d’une adolescente est retrouvé près de la Deûle enneigée, dans d’étranges conditions. Cheveux scalpés, habillée mais sans sous-vêtements, un billet de vingt euros dans la main, tout prête à croire qu’il s’agit d’un crime sexuel. Véronique De Smet, commissaire chargée de l’affaire semble piétiner, les meurtres s’enchainent et l’enquête est au plus bas. Pourtant, un revirement de situation permettra à Véronique de mettre la main sur le présumé meurtrier, un trentenaire qui semble être le coupable idéal. Mais, l’est-il vraiment ? Aidée de l’inspecteur Bernier, Véronique réalisera un travail de fond, sur l’enquête et sur elle-même, pour démêler cette affaire, où rien ne semble être ce qu’il parait.

Les apparences sont souvent trompeuses, c’est un fait que l’on devrait tenir pour acquis, mais pourtant... Qu’il est facile de porter un jugement et de laisser ces fameuses apparences nous mener en bateau.

Véronique De Smet en fait la douloureuse expérience dans ce thriller. Et le lecteur aussi.

Ce roman explore les tréfonds de la psyché de ses personnages. La commissaire De Smet, évidemment, mais aussi Elise, sa meilleure amie qui est aussi la psy de Benjamin, un homme brisé à l’enfance malheureuse. Les grandes lignes sont ébauchées, la découverte du corps sans vie d’une adolescence va être le fil conducteur. Mais ce n’est que la surface. Rappelez-vous, ces fameuses apparences...

Rien n’est ce que l’on croit, et Amélie de Lima, en plongeant les failles de chacun de ses personnages, efface la ligne qui sépare le bien du mal. Dans ce récit, il n’y a aucun schéma manichéen. Véronique est un antihéros, Elise un personnage complexe, Benjamin un homme semblable à un labyrinthe. Tous portent en eux les cicatrices de leur passé, tous sont le fruit de ce qu’ils ont vécu. Compassion, tristesse, agacement, tendresse sont autant d’émotions distillées au fil des pages.

L’écriture souvent oralisée insuffle un vrai rythme au récit, les pages défilent tandis que les cartes sont brouillées. Et la fin... Pendant ma lecture, j’avais eu des doutes mais je ne voulais pas y croire. Mais l’auteur a osé.

J’aurais dû me souvenir que les apparences ne sont qu’un écran de fumée...