(Résumé,
traduction personnelle) Guille est un petit garçon introverti, avec
constamment un sourire sur le visage. Il a seulement une amie.
Jusque-là, tout va bien. Mais cette apparence de tranquillité cache
un monde fragile, plein de mystères. Les éléments de ce monde sont
un père en crise, une mère absente, une professeure intriguée et
une psychologue qui essaye de comprendre ce que dissimule le garçon.
Les choses ne sont que rarement ce qu'elles paraissent.
Supercalifragilisticexpialodocious...
Guille, du haut de ses
neuf ans, a un objectif : réussir à prononcer, sans se tromper, ce mot tarabiscoté lors du spectacle de l'école, comme Mary
Poppins. Il voue un véritable culte à la nounou anglaise et s'habille même parfois comme elle. Mais en cachette,
bien sûr, parce que son papa voit rouge s'il le surprend à porter
les jupes de sa maman. Elle est en voyage pour le moment, mais elle
lui écrit toutes les semaines. Guille aime bien recevoir ses
lettres: sa maman lui rappelle combien elle l'aime. De temps en temps, il y a une carte postale avec la lettre, et sur la dernière, Guille a reconnu une sirène. Comme sa maman.
Son papa n'aime vraiment pas quand il s'habille comme Mary Poppins, il aimerait qu'il joue au rugby, un vrai sport de mec. Guille a un peu peur au rugby, mais il ne le lui dit pas, il ne veut pas décevoir son papa qui s'assoit tous les soirs devant l'ordinateur pour parler à sa maman.
Son papa n'aime vraiment pas quand il s'habille comme Mary Poppins, il aimerait qu'il joue au rugby, un vrai sport de mec. Guille a un peu peur au rugby, mais il ne le lui dit pas, il ne veut pas décevoir son papa qui s'assoit tous les soirs devant l'ordinateur pour parler à sa maman.
Les apparences sont
souvent trompeuses, et c'est ce que nous enseigne ce petit bijou
livresque.
Un hijo est arrivé par
hasard dans ma PAL. En flânant dans une libraire dans laquelle
j'étais entrée par erreur (ce n'étais pas ma faute, je croyais
aller chez le dentiste, et mon sens de l'orientation laisse à
désirer, je suis innocente Monsieur le Juge, je n'ai pas de GPS
intégré), je suis tombée, toujours par hasard, sur une couverture
gaie et drôle, celle de Une Mère de Alejandro Palomas.
Un rapide
coup d'oeil : OK, roman espagnol. Vous savez déjà que je suis
quelqu'un d’extrêmement raisonnable (j'insiste sur le
« extrêmement », je suis la raison incarnée), je l'ai
reposé (et non, ce n'est pas parce que je ne lis les auteurs
hispaniques qu'en VO).
Forte de cette victoire,
je suis rentrée chez moi et le soir venu, je me suis paisiblement
endormie. Mais soudain (notez la tension dramatique de la situation),
une crise aigüe de somnambulisme livresque m'a saisie et m'a poussée à faire des choses que jamais, ô grand jamais, je n'aurais faites en
étant éveillée. Je le jure. La main sur le cœur. En plein milieu
de cette crise, j'ai passé une commande. Una madre (Une mère) donc, mais aussi Un hijo parce que la
couverture était vraiment jolie.
A ce stade du récit, je
sens vos regards perplexes et j'imagine vos sourcils dubitatifs. Mais
je vous jure que ça s'est passé comme ça !
Bon, reprenons le fil de
cette chronique, sinon certains d'entre vous vont encore dire que je
divague.
Dans Mi hijo, plusieurs
voix prennent tour à tour la parole pour nous raconter l'histoire de
Guille. Guille lui-même évidemment, son père, son institutrice, la
psychologue scolaire, chacun d'entre eux apporte une pièce au puzzle
de sa vie qui finit par s'assembler et sa différence prend
alors tout son sens. Je ne veux surtout pas trop en dévoiler, cela
vous gâcherait la lecture. J'espère sincèrement que ce récit sera traduit en français. Sachez juste que les apparences, toutes
les apparences sont trompeuses et que la vérité est parfois bien
loin de ce à quoi on s'attendait.
C'est un récit plein d'émotions que
celui de ce petit garçon, j'ai tourné les pages, une à une, sans
m'en rendre compte, et quand la dernière est arrivée, mes joues étaient baignées de larmes. Je pleurais.
Pas parce que l'histoire est triste, non, parce qu'elle est belle.
Elle est à l'image de Guille.
J'ai beaucoup vu passer une mère mais pas un fils, merci pour la découverte !
RépondreSupprimerDe rien! J'espère vraiment qu'il va être traduit en français...
Supprimerc'est une très belle couverture ça c'est sur ! Ca a l'air très touchant !
RépondreSupprimerLa couverture est vraiment très belle, et le récit extrêmement touchant.
SupprimerC'est vrai que la couverture de Un hijo est magnifique !
RépondreSupprimerIL m'arrive également d'avoir des crises de somnambulisme livresque.
Très chouette article qui m'a bien fait rire !
Ah, tu me comprends alors pour les crises de somnambulisme livresque! C'est assez terrible hein!
SupprimerAlors si maintenant tu es sujette à des crises aiguës de somnambulisme livresque, c'est la Bérézina !!! Mais cela en valait la peine, je suis certaine que les juges en tiendront compte :D Merci pour cette double découverte, bisous :)
RépondreSupprimerComme tu dis, la Berezina! Mais je suis innocente, vraiment innocente! lol
SupprimerAhaha j'aime bien ce genre de crises de somanbulisme ;P
RépondreSupprimerEn tout cas tu donnes envie de les découvrir ^^
Toi aussi tu as ce type de crise? On va faire un club alors! lol
SupprimerEntrée par erreur dans une librairie.... C'est ça, OUAIS ! Mensonge éhonté...
RépondreSupprimerMais pas du tout! Vrai de vrai, j'allais chez le dentiste, pas ma faute si je n'ai pas de GPS! lol
SupprimerGENRE ! Je ne te crois même pas, suppôt de Satan...
SupprimerJe t'assure que mon sens de l'orientation est défaillant, il n'a pas été livré lors de ma version d'origine. C'est embêtant, très embêtant! lol
SupprimerMais la couverture est tellement belle!
RépondreSupprimer"En flânant dans une libraire dans laquelle j'étais entrée par erreur" ptdrrrrrrrrrrrrrr je connais ça!
Qu'il a l'air magnifique ce roman! Plein en sensibilité, l'histoire d'un fils, amoureux de sa maman, chaleur douce et réconfortante.
Et qu'est-ce que je te comprends d'avoir craqué pour "Une mère" dont la couverture est tout aussi sublime :D
Bisous, bon weekend Céline
"Un hijo" est un véritable bijou...
SupprimerJe t'assure que j'ai vraiment un problème avec mon sens de l'orientation! Pourquoi personne ne me croit? :)
J'ai lu Une Mère que j'ai adoré, qui m'a fait beaucoup réfléchir mais je ne connaissais pas Un Hijo. J'espère aussi qu'il sera traduit en VF car j'ai très envie de relire l'auteur.
RépondreSupprimerJe le sors de ma PAL dès ce soir! J'espère aussi qu'il sera traduit...
SupprimerJe ne connaissais pas... Mais tu me donnes envie de le lire. Je le note pour mon prochain passage à la médiathèque. :) Merci
RépondreSupprimerJ'espère vraiment qu'il sera traduit en français.
SupprimerAhah une crise de somnanbulisme :) bon ça me fait sourire que nous soyons intéressée par le même type de romans en même temps:) J'avance dans ma lecture de Ma mère et j'aime beaucoup :) Ils sont dingues mais attachants ^^
RépondreSupprimerNous avons des goûts très proches!
SupprimerMais tellement ;)
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